Louis Gallois - novembre 2012
Le rapport place la santé comme prioritaire. Sans être novatrice, cette optique prend le contrepied des mesures drastiques de restrictions des dépenses de santé. Plusieurs économistes ont considéré la santé comme un bon levier de relance de l'économie, dans la mesure où il s'agit d'un bien considéré comme nécessaire, d'une activité de proximité non délocalisable, et d'un secteur concurrentiel largement basé sur l'innovation technologique. La difficulté est d'articuler politique de relance et politique de restriction des coûts, encore que les deux ne soient pas incompatibles, mais plutôt diffic (...)